A peine débarquées de l’avion et embarquées dans notre chariote de location nous sommes épatatées par le paysage à la fois aride et noir mais aussi très mis en couleur par les fleurs et les tags (faits en pierres peintes en blanc) qu’offre la plus grande île de l’archipel (10 461 km²) baptisée Big Island ou bien Hawaii au choix. C’est assez chouette, mais pas trop le temps de s’extasier, nous avons de la route à faire (92 miles) pour rejoindre Hilo qui sera notre base pour accéder au parc des volcans. De villes très cow-boys, comme celle de Waimea, en paysages marins, le tapis de bitume se déroule devant nous.
Hilo, Hilo, deux nuits d’arrêt à l’Uncle Billy’s Hôtel (très défraîchi dirons-nous) et son jardin tropical infernal, car squatté par une multitude d’oiseaux piailleurs et brailleurs, surtout au lever et au coucher du soleil (mais où sont donc passées nos boules Quiès ?).
La ville est un poil tristouille malgré ses magnifiques arbres et ses quelques immeubles art-déco et nous allons devoir, malgré un arpentage des rues en bonne et due forme, échouer dans une taverne glauquisime pour savourer enfin une petite bignouse !
Aujourd’hui nous rendons une grande visite au Parc National des Volcans et surtout au Kilauea qui, a ce qu’on dit, depuis 25 ans émet des coulées de lave sans presque discontinuer. Des queues Marie Louise, la lave en fusion que nenni, que des crachotis de vapeur et un beau panache de fumée ! Pfffffffffffffffuit.
Bon d’accord c’est assez choli tout de même et la balade est très sympa avec vue sur mer, surtout au bout de la Chain of Craters Road qui a été coupée dernièrement par une coulée de lave. Pleins de cacas mous tout durs à se mettre sous la semelle, c’est le pied !
A suivre…