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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 01:48

Il n’est pas de première main, mais il a l’air en bon état, celui que nous allons baptiser « Gran’mozer » en référence au petit nom que nous avions donné aux Aborigènes lors d’une balade dans le bush au cours d’un précédent séjour et où chaque histoire qu’ils nous racontaient mettait en scène « grand mother et grand father ». C’est un valeureux 4x4 Toyota Land Cruiser (My Toyota is fantastic !) aménagé en camping car. Le grand luxe, c’est le super frigo qui nous permettra chaque soir  de déguster une bonne « bignouse » bien fraîche.  Un petit tour au supermarché pour avitailler la bête et nous voilà parties en direction de Glenn Helen Gorge.

2D-Alice-Spring-a-Alice-Spring.jpg Premier campement, premières rencontres, l’endroit est sympa et nous passons notre première soirée avec Ben, Paki (une coréenne), Sam, Eric (un mexicain) et Steve, des australiens ex de l’AFS bien entendu…………………  Vu la froidure, nous arrosons copieusement le dîner préparé par Ben et Paki avant d’entreprendre une partie de dés dont nous n’avons toujours pas compris les règles du jeu ! "Take a risk" dira sans cesse Paki.

2D-Alice-Spring-a-Alice-Spring1.jpg

Permis pour traverser le territoire aborigène en poche, nous prenons la piste Mereenie Loop Road pour rejoindre Kings Canyon. Alors que les feux de bush allumés par les aborigènes font leur boulot de jardiniers des lieux, le temps est de plus en plus menaçant mais le ciel a de très beaux nuages ! On imagine tout de même ce que pourrait être le paysage, genre piste rouge et couleur savane de la flore, s’il faisait beau. A destination, malgré la pluie et le froid nous partons faire un tour dans le canyon avant de faire « cric-crac » dans la baraque pour une nuit aglagla !!!

2D-Alice-Spring-a-Alice-Spring2.jpgVu les pluies torrentielles, on décide de zapper Uluru (Ayer Rock), que l’on connait déjà, et de rebrousser chemin. Raté, la piste est fermée à cause des intempéries et nous devons faire le grand tour (un petit détour de 300 bornes supplémentaires) pour rejoindre la Stuart Highway et de nouveau Alice Springs où nous passerons la nuit.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 00:35

Cap sur l’île continent, pour la quatrième fois nous partons à la découverte de l’Australie. Au passage, on jette un petit coup d’œil à l’île au grand nuage blanc, la Nouvelle Zélande, puis on fait une petite escale d’une nuit à Sydney. Brrrrrrrrrrrrrr, ça caille, on ne sait plus trop ce que c’est que la froidure du froid !!!!!  Vite rallions Alice Springs, le point de départ de notre périple dans les Territoires du Nord et l’Ouest Australien.

1Alice-Spring.jpg Finalement il fait froid aussi à Alice Springs. Heureusement, le jour de la course de chameaux le soleil est de la partie pour nous réchauffer un peu. Nous sommes samedi 9 juillet et, dans une ambiance très campagnarde et familiale, nous assistons à notre première Camel Cup avec la sensation étrange de cramer en gelant à cause d’un soleil très dardant et d’un vent glacial.

1Alice-Spring1.jpg

Le spectacle bien qu’original étant un peu mou, nous décidons de regagner la ville à pied en longeant la Todd River qui comme à l’accoutumée est ponctuée de ses attroupements d’Aborigènes.   Cette rivière est tellement sèche, qu’une fois par an elle est le théâtre d’une régate « maman les pt’its bateaux ils ont des pieds ! ». Puis, incontournable en Australie, d’ailleurs tout au long de notre voyage on va s’en taper un max, le coucher de soleil va nous attirer en haut de Anzac Hill et nous offrir un beau spectacle sur les Mac Donnell Ranges.

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Dimanche, vu la mortitude de la ville depuis notre arrivée, nous sommes très surprises de trouver de l’animation dans les rues. Alors qu’il fait un froid de chien, voir même qu’il tombe quelques gouttes, nous nous baladons à travers les étals du marché  installé sur le « Mall ». Il n’y a rien de bien transcendant à acheter sauf si l’on a gardé l’esprit très baba cool. Un petit saut jusqu’à Araluen Cultural Precinct, haut lieu de la culture aborigène, et ce sera l’heure de la VB (de la bière bien sûr !) dans notre pub favori. Demain nous allons prendre possession de « l’engin » qui sera notre futur home sweet home jusqu’à Darwin…   

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 04:24

Ça y est, le voyage touche à sa fin. Encore une petite escale à San Antonio de Areco, qualifiée de plus jolie ville de la Pampa, et retour sur Buenos Aires pour une dernière nuit et une dernière parrilla avant de nous envoler pour Tahiti et Raiatea.

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23 jours de voyage, quelques 5 000 kms parcourus en bus 4x4 ou voiture sur le sol argentin, telles les ouvreuses du Dakar 2011 qui était quasiment toujours à nos basques, et des paysages à couper le souffle, voilà l’ossature de notre périple dans le nord de l’Argentine.

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En résumé, ce qui nous a le plus étonnées pendant ce séjour c’est :

-          En premier lieu les interminables queues quotidiennes aux distributeurs de cash et dans les banques en général

-          Le côté plus Italien (glaces et pizzas) qu’Espagnol (pas de bar à tapas, horaires plutôt à la Française, ambiance plutôt feutrée dans les bars et restau)

-          Le nombre incroyables de vieilles bagnoles Renault de la R12 à la 4L

-          L’apparente froideur des argentins qui gagnent à être connus

-          Le nombre incroyable d’appartements à l’abandon à Buenos Aires et la misère qui y règne

-          L’absence d’ambiance dans les rues lors des fêtes de fin d’année

-          La viande des fameuses parrillas souvent trop cuite, trop dure et trop grasse à notre goût

-          Le nombre impressionnant de bus à étages qui circulent et le gigantisme de certaines gares routières

-          Les places des villes et villages toutes quasi identiques

-          Les argentins et leur incroyable attirail pour le mate (thermos, pot et pipe à mate)

-          Le fait de devoir quasi tout payer en cash

-          Les contrôles de police à répétition sur les routes

-          Le réseau routier très sommaire

-          L’impression dans certains endroits de vivre dans les années 70

-          Les sites naturels à couper le souffle

-          Les danseurs de tango tellement étonnants et sensuels

-          La taille des bières bouteille et les glaces au vin

-          La gentillesse de la plupart des gens que nous avons rencontrés

-          La sérénité de vie dans certaines villes et certains villages

-          Le culte porté à leurs 3 icônes à savoir Eva Peron, Diego Maradona et Carlos Gardel

Sans oublier bien sur le goût savoureux du Malbec, le vin qui ne nous fait pas mal à la tête (celui-là)……

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 22:40

Changement de décor maintenant, à peine débarquées de notre 4x4 et saluée par notre Lorenzo, grand chiqueur de Coca devant l’éternel,  nous réembarquons dans un bus de nuit à destination de Cordoba. Là c’est le grand luxe, les larges sièges sont en cuir et en version cama total, ce qui veut dire que nous allons voyager complètement allongées hummmmmmmmmmmmmmm. Nous sommes jeudi 6 janvier 22 h 15 et nous arriverons demain matin vers 10 h dans la deuxième ville argentine dont on dit qu’elle possède le plus beau centre colonial du pays. Nous, on n’a pas trouvé ça du tout évident même s’il y a tout de même de beaux bâtiments. Le plus impressionnant finalement, selon nous, c’est l’incroyable quantité de vieilles R12 en circulation !!!!!!!!!!!!!!!!

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Vu qu’on est maintenant devenues des accros du bus, on va se faire la visite de la ville en British Impérial, histoire de repérer un peu les lieux sans user trop les semelles de nos chaussures.

Montages.jpg 

L’opération « on se repère » étant terminée, on vaque à nos déambulations favorites de terrasses ensoleillées ou enluminées en quartiers populaires riches en couleurs et foisonnements divers.

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Aujourd’hui c’est dimanche, tout est mortibus, on commence à avoir l’habitude ! Mais fiu de louer une voiture pour aller se balader dans les sierras du centre, on se laisse aller à prendre un tour direction Mina Clavero via le parque national Quebrada del Condorito.

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L’excursion n’est pas terrible mais sinon c’était la mort assurée à Cordoba et puis on a tout de même réussi à voir quelques condors et un incroyable musée polyfacétique, le musée Rocsen et ses quelques 17 840 éléments…………….. Un musée unique au monde, puisqu’il abrite des collections dans toutes les disciplines, avec une façade aux 49 statues représentant une évolution de la pensée humaine (selon Jean Jacques Bouchon le créateur du musée).

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 04:26

On attendait ça depuis le début de partir dans le désert Andin et voilà que ça arrive……….. Au petit matin du 4 janvier, on vient nous chercher dans notre hôtel de Salta pour nous conduire à San Antonio de Los Cobres, à 200 bornes de là, par la belle Quebrada Del Toro. Chemin faisant on nous arrête dans une petite échoppe pour faire provision de « Coca », la fameuse feuille à mâcher pour lutter contre le mal de l’altitude !!!!!!!!!!!!!

12 heures, San Antonio de Los Cobres, 3 775 m d’altitude, nous quittons le mini bus et attendons Lorenzo, le guide avec lequel nous allons partir 3 jours durant en 4x4 à la découverte de Tolar Grande à quelques 187 km de piste de là. 14 heures, après un bon repas fait d’empanadas et d’une bonne grosse bière comme bien souvent, on embarque avec deux autres compagnons de route, 2 Argentins moyennement sympas !!!!

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La piste est rude, le plus souvent en tôle ondulée, mais les paysages sont splendides. Ça tourne, ça vire, ça grimpe aussi et nous avons tôt fait de nous retrouver à 4 560 m d’altitude à  Abra De Alto De Chorrillos. On a beau mâcher la Coca, ça fait un peu mal au crâne tout de même…………………... Nous traversons ensuite Aguas Calientes De Tocomar, Olacapato, Cauchari, le Salar De Pocitos, Las 7 Curvas (un chemin sinueux entre les dunes avec 23 courbes et non 7) et el Desierto Del Diablo. Encore un peu de piste, encore de la poussière et nous arrivons enfin à destination.

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C’est la fin de l’après midi, il n’y a pas un chat (sauf un chien) dans les rue de Tolar Grande où le vent se lève sérieusement mais le refuge est agréable et nous sommes attendus pour dîner à la cantine locale (seul sorte de commerce du bled) après une petite balade dans le village. Nous sommes encore une fois à un bout du bout du monde, entourées par la cordillère des Andes. Au vu de la vue, on le sent vraiment qu'on est bien peu de choses !

Tolar-Grande1.jpg 

Pas d’eau froide dans les douches, que de l’eau bouillante, dur dur la toilette. Le lendemain ce sera l’inverse, pas d’eau chaude que de l’eau froide. On n’arrivera pas à percer le mystère de l’eau qui coule du robinet !!!!!!!

Quoi qu’il en soit, nous sommes partantes avec nos 3 cerbères pour aller voir les merveilles du coin. Une petite balade au salar de Tolar Grande pour voir l’Ojo de Mar (magnifico) puis ce sera un petit trek dans Los Arenales, une sorte de petit désert entre 2 montagnes, finalement assez éprouvant pour nos vieilles carcasses. Nous montons à El Mirador d’où nous aurons une vue somptueuse sur  des sommets Andins culminants jusqu’à 6 789 m d’altitude (Cero Llullaillaco). « Krévindieu Marylouise », ça décoiffe ! En récompense de tous nos efforts pour grimper au point de vue, on fera la descente en glissade de la dune de sable, un pur régal !

Tolar-Grande2.jpg 

C’est notre 3éme journée à Tolar Grande, sauf quelques gamins qui répétaient dans l’église une petite chorégraphie pour l’arrivée des Rois Mages, nous n’avons pas vu grand monde. Quelques vigognes aux alentours du village et de vagues gens fantômes allant se réfugier dans leurs modestes demeures. En fait le village est habité essentiellement par des femmes, les hommes étant les ¾ du temps partis travailler dans les mines (argent, cobalt, lithium…) alentours. Aujourd’hui c’est le Salar de Arizaro (le plus grand salar d'Argentine avec près de 100 kms de long) et le fameux Cono de Arita, un cône parfait posé là en plein milieu du salar, qui est à notre programme.

Tolar-Grande3.jpg 

Demain nous reprendrons la route pour Salta, toujours en compagnie de notre taiseux Lorenzo………………………………     

  

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 02:00

Lendemain de veille ! Ouille ouille ouille, on a mal aux cheveux !!!! Dommage car la très fameuse Quebrada de Humahuaca attend notre visite, alors pas question de lui faire faux bond !

10 heures du matin, nous montons à bord de notre « T’Chevrolette »,  objectif Purmamarca et son mont des sept couleurs, Maimara et sa colline de la Paleta del Pintor, Tilcara et la Pucara, une fortification précolombienne, et le tropique du Capricorne. C’en est assez, nous ne pousserons pas jusqu’au village de Humahuaca avec ses rues pavées et ses maisons en pisé car la sueur perle sur nos fronts. Une halte eau gazeuse et empanadas nous semble plus judicieuse avant de rallier Salta notre camp de base. Décidément dur dur les lendemains…………………..

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Après un moment de détente dans la piscine sur les toits de notre hôtel, et une bonne nuit de sommeil, c’est d’attaque que nous partons à la découverte des Valles Calchaquies. Nous traversons d’abord le Parque Nacional Los Cardones, farci de cactus candélabres sur quelques 65 000 ha, où nous empruntons la Recta Tintin (une ligne droite de 18 km de long), avant d’arriver à la charmante localité de Cachi pour une étape restauratrice.

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C’est le milieu de l’après midi, il est maintenant temps de reprendre la route (plus exactement la piste en tôle ondulée) pour se rendre à Cafayatte à près de 100 km de là. Les paysages, émaillés de formations rocheuses tortueuses et spectaculaires, sont sublimes mais il nous faut accélérer le pas pour rejoindre notre prochaine étape, une petite bourgade de 10 000 habitants réputée pour son Torrontès, un cépage produisant un très bon vin blanc sec ! Hummmmmmmmmm…………………..

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Cafayate, Cafayate, une nuit d’arrêt ! Super nous dénichons un charmant petit hôtel, l’Hostal del Valle qui possède une véranda sur le toit, où sera servi le petit déjeuner, et d’où la vue est imprenable. Séduites par cette petite ville, nous apprécions d’y passer un peu de temps et d’y flâner tout en dégustant une glace au vin bien sûr !

Quebradas-Calchaquies2.jpg 

D’autres réjouissances étant au programme, nous partons toujours au volant de notre carrosse (une voiture neuve mais datant des années 80) à l’assaut de la spectaculaire Quebrada de Cafayate et ses paysages arides aux couleurs changeantes. Comme tout au long de notre voyage, nous croisons sur le bord de la route de drôles d’autels, l’un ressemblant parfois à une décharge de bouteilles et autres pièces de voiture, dédié à la Pacha Mama afin qu’elle ne meure pas de soif, et l’autre, toujours orné de drapeaux rouges, dédié au Gaucho Gil, une sorte de Robin des Bois Argentin. Avant notre retour à Salta, nous prendrons le temps de déguster quelques spécialités locales dans une auberge en bord de route.

Quebradas-Calchaquies3.jpg 

Il faut bien le dire, pendant ces quelques jours de balades autour de Salta, on en a pris plein la vue !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 03:38

30 décembre 2010, nous arrivons à Salta dans le Nord Ouest de l’Argentine, il fait déjà un peu plus frais et le ciel est bien chargé.

Après avoir arpenté les rues et repéré les principaux monuments tels que le couvent San Bernardo, l’église San Fransisco et le Cabildo, histoire de prendre la température de la ville, nous dégustons une bonne bière à la terrasse d’un café sur la place principale. Demain c’est le dernier jour de l’année, il faut savourer les dernières heures de 2010.

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Le lendemain, pendant que les magasins sont encore ouverts, nous faisons un petit tour dans les rues commerçantes afin de faire quelques achats. En fin de journée nous allons nous balader du côté du parc avant de rentrer dans notre hôtel Ghala enfiler nos habits de lumière…………………..

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31 décembre 2010, l’heure du réveillon a sonné. Nous sommes attendues  à la pena La Panaderia Del Chuna pour un dîner spectacle très couleur locale !

On se régale, on lie connaissance avec Yolande Moreau et David Douillet ,alias Anna et Sebastian, on se marre bien en parlant de Charles Aznavour (l’idole de Yolande) et on s’enfile chacune une bouteille de vin de Cafayate alors que nos compères sont eux au Fanta !!!!!!!

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Feliz ano nuevo à todos !  

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 05:03

Impossible de passer à côté des époustoumouflantes chutes de l’Iguazu à cheval entre l’Argentine et le Brésil. Faut bien reconnaître que ça troue………………………..

On commencera d’abord par le côté Argentin, plus bon enfant et moins sophistiqué que le côté Brésilien. Entre papillons et autres bestioles à grandes queues, on se balade tantôt sur le paseo supérior, tantôt sur le paseo inférior afin de voir les chutes sous toutes les coutures. Bien évidemment le clou du spectacle c’est la grandiose Garganta Del Diablo qualifiée d’un des sites les plus spectaculaires du monde de la terre entière.

Iguazu.jpg

Côté Brésilien c’est une autre chanson. D’abord on prend un tour pour éviter les soucis à la douane (même comme ça ce n’est pas gagné et l’attente est longue pour pénétrer au Brésil) puis on arrive enfin à un énorme centre d’accueil des visiteurs où les queues sont légion. Moins longue et plus humide, la balade vaut vraiment le coup jusqu’à la passerelle qui conduit au cœur des chutes nous laissant un souvenir impérissable. Il faut dire que des milliers de mètres cubes d’eau y tombent de 80 mètres de haut chaque seconde.  C’est puissant, c’est bruyant, c’est mouillant, c’est décidément véritablement époustoumouflant !!!

Iguazu1.jpg

Pas vraiment indispensable mais incluse dans le tour que nous avons pris, une petite virée au Paraguay nous a permis, outre de voir que le pays ne croulait pas vraiment sous la richesse (en bord de route dans le bled, des mecs assis sur leur chaise tous les 20 mètres vendent de la monnaie !!!), de partager un "instant Mate" avec de sympathiques autochtones (sympa, pas mauvais le Mate froid au goût de menthe, mais un peu pas ragoûtant car tout le monde suce la même pipette !).

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 02:29

Ras le bol de l’avion même si de temps en temps on aperçoit du hublot quelques grandioses paysages comme cette vue sur la cordillère des Andes.

P1120084 2 

Ras le bol de l’avion, vive le bus Argentin, un moyen de transport pratique, fiable, confortable et parfois luxueux même si dès fois un poil crade !!!!!!!!!!!!!!!!! Pour arpenter le nord de l’Argentine nous avons donc décidé d’emprunter ce moyen de transport. Les distances étant assez énormes, nous voyagerons de préférence de nuit dans des bus à étage (toujours en haut) cama ou semi-cama, ce qui signifie économie de temps et économie de chambres d’hôtel.

Notre premier trajet, ce sera entre Buenos Aires et Iguazu (durée 17h30) avec la compagnie Cruzero Del Norte en classe Cama. Super, le bus est quasi neuf, sièges spacieux et moelleux, vitres panoramiques, climatisation, toilettes, TV, et un service à bord irréprochable. Après une petite friandise dès notre embarquement, on nous servira un dîner arrosé de Malbec (le vin rouge pour lequel on a complètement craqué tout au long de notre séjour) qui sera suivi d’une coupe de champagne. Ensuite on nous projettera un film avant l’extinction des feux et une bonne nuit quasi allongées sous notre couverture. Au réveil, le petit déjeuner nous sera servi juste avant de débarquer à la gare routière de notre destination. On vient de faire 1 200 km et de gagner une journée de voyage………….  Bon OK une bonne douche à l’arrivée dans notre hôtel sera la bienvenue !

Le bus 

C’est  d’accord, tous les trajets ne se ressembleront pas ! Si Iguazu/Salta avec Flecha Bus en cama Ejecutivo (durée 23h pour 1 400 km) a été agréable, tout comme Salta/Cordoba (durée 13h 850 km) en super luxe cama total, il n’en a pas été de même pour nos 2 derniers voyages entre Cordoba et San Antonio de Areco (durée 6h 600 km) et San Antonio de Areco et Buenos Aires (durée 2h 100 km) en semi-cama, d’abord avec Flecha Bus puis avec Chevallier, où nous étions dans des bus pouraves, avec la clim à fond, sans couvertures, sans service à bord et avec des compagnons de route quelques peu ronfleurs……………..Hein ???????? Quoi ???????? Comment ??????????

Le-bus1.jpg 

Au total on aura tout de même fait + de 4 000 bornes en dormant !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 02:35

Terminé les îles perdues au milieu de nulle part, à nous l’intrigante, la mythique, la cosmopolite capitale Argentine. Jeudi 23 décembre, il est presque minuit, nous arrivons enfin à notre hôtel situé en plein centre de Buenos Aires. On est crevées et il y a un bordel infernal à la réception du Tribeca car il y a une soirée privée juste à côté. Tout ca semble être de bon augure pour nos prochaines soirées……………..

Après une bonne nuit dans un très grand lit, lui-même dans une très grande chambre, nous partons à la découverte des fameux monuments du Microcentro, dont les incontournables Plaza de Mayo (sans les Folles de mai car elles ne sont là que le jeudi) avec sa Casa Rosada et Avenida 9 de julio, que tellement elle est large qu’il faut s’y prendre en plusieurs fois pour réussir à la traverser . L’activité est fébrile, l’avenue piétonne Florida est bondée, ce soir c’est le réveillon de Noël et tout le monde s’affaire.

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Echaudées par plusieurs Noëls passés à l’arrache dans des endroits plus ou moins glauques à l’occasion d’autres voyages, nous avions pris la peine de réserver pour ce soir une « cena show » dans la Tangueria La Ventana. Grand bien nous a pris car très tôt les rues de Buenos Aires se sont vidées et la ville est devenue quasi  morte !

Très bonne table, super spectacle de tango, compagnons de table charmants, ambiance festive, pour faire court, un très bon réveillon que nous terminerons à une heure tardive avec un petit drink dans le patio de notre hôtel (voir directement sous le pis de la vache), parce que probablement on avait encore un peu soif !

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25 décembre, Buenos Aires est une ville sinistrée, rien ne bouge, rien ne se passe, tout ou presque est fermé, même les antiquaires du quartier de San Telmo n’ont pas ouvert boutique ! Grrrrrrrrrrrrrr

Heureusement quelques danseurs de Tango se dégourdissent les jambes sur la Plaza Dorrego et les estaminets, nos lieux de prédilection, nous permettent de digérer ce fatidique jour de Noël.

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Voilà déjà que notre capital « jours à Buenos Aires » est épuisé, vite courons nous balader dans le quartier de la Boca et sa célèbre rue Caminito. Comme d’ habitude, c’est bondé de touristes armés d’appareils photos !

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Du bleu, du vert, du rouge, du jaune, on en voit de toutes les couleurs, ça danse le tango et autres espagnolades, ça commerce, ça expose, c’est Montmartre en technicolor ! Comme recommandé par notre « bible », on se gardera bien de franchir le pont surplombant le Riachuelo afin de ne pas finir détroussées………………………………..

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