Le blog de Les agitées du globe

Arrivée de l’évangile oblige, lundi c’est férié ! Glop, glop, glop, c’est pour nous l’occasion de partir en WE prolongé à Tahaa, l’île sœur de Raiatea. Equipées de nos fiers destriers, de forts « bô » vélos dotés de selles (hum, hum, aie, aie), nous embarquons à bord de la navette qui relie Uturoa à Vaitoare. Il est 9h30, il fait un soleil de plomb, le ciel est super bleu, la vie est belle et c’est temps mieux.

Terre, terre, nous arrivons dans le village de Vaitoare et partons à la recherche de la première pierre de l’évangélisation de Tahaa (en 1824). Un petit coucou à la tombe de Rarahu, une polynésienne (ou peut-être un raerae) qui aurait inspiré Pierre Loti pour son roman « Le mariage de Loti » et vive la pédale en direction de la baie de Haamene qui sera notre base.

Sur la route bordée par tous les bleus qui font mal aux yeux, nous croisons un chemin de croix qui chemine…  On les retrouvera le lendemain, exténués, de l’autre côté de l’île (dur dur la foi !).

C’est chaud la chaleur, mais rien n’arrête les Janie Longo du grand sud affairées à rallier la pension Hibiscus installée au bord de la magnifique baie de Haamene, la plus profonde de Polynésie (5km). Soleil, Sueur, Soif sont les 3 S du moment alors il fait bon se désaltérer et se sustenter dans notre bungalow, à flanc de montagne, enfoui dans la végétation.

Quelque peu requinquées, nous enfourchons de nouveau nos vélos pour une balade en direction de Patio au nord (les killeuses de vélos auront eu raison de leur monture !). Au PK 10, là ou se trouve le rocher de la tortue, nous rebroussons chemin histoire rentrer se rafraîchir d’un bon bain en charmante compagnie au bout du ponton de l’Hibiscus.

Une petite douche, un badigeonnage de Off, un ti punch, deux ti punch (bon ça suffit) et hop tout le monde en selle pour aller dîner dans le village au fond de la baie, à 5 km de là. Miam, miam, miam, la table de chez Bruno est la meilleure de l’île et on se régale avec le mahi mahi sauce vanille qui est divin. 22h30, fin de chantier, il est l’heure de dormir, demain est un autre jour que nous commencerons par un copieux petit déjeuner en compagnie de l’astre solaire (à 7h30, déjà il cogne dur !).

A suivre (J2)…    

Fin de parcours, finies les wakances ! Un dernier petit tour sur le port d’Auckland, une dernière petite bière, une dernière nuit dans un lit king size et hop, c’est reparti pour « l’enfer turquoise » et de nouvelles aventures……………….   

Nous avons gravement entamé notre inexorable remontée en direction d’Auckland. Plus que quelques jours pour profiter de Kiwi Land alors, nous ne résistons pas à l’envie de retourner à Rotorua que nous connaissons déjà pour y être allées il y a une dizaine d’années. Comme on s’y attendait ça puire l’œuf pourri mais c’est toujours aussi étonnant toutes ces fumées et glougloutages en tous genres. En ville, le Kuirau Park et ses manifestations d’activités thermiques nous offrent un bon moment que nous passons à regarder palpiter notre bonne vieille Terre………….

Et pour encore plus de spectacle et d’émotion, nous allons aller nous perdre dans la « Volcanic Valley de Waimangu » pour y voir entre autres beautés naturelles, Inferno Crater (tout beau tout bleu) ou encore l’étonnante Warbrick Terrace. Ksé bô………….

Encore un petit tour en bateau sur Rotomahana Lake et un rapide regard aux Maoris et leur culture et nos yeux seront bien remplis !

Mais c’est bien sûr, Wellington comme Capitale (et non pas comme les kabinets !), même si on a du mal à y croire en découvrant cette ville aux allures provinciales. On y campe même devant la poste, soit en centre ville, ce qui a comme avantage de pouvoir aller « magasiner » à pied en toute tranquillité.

Ici la vie citadine façon NZ est très cool et détendue. On peut y bouger son corps de différentes manières (rame, jogging, roller, vélo, natation, escalade…), si on ne choisit pas de se relaxer dans un des nombreux endroits propices à la détente disponibles dans tout le centre ville. L’esprit Kiwi est bien là !

Au cœur de la cité trône le Te Papa, LE musée du pays, entièrement gratuit, dans lequel se trouve toute la Nouvelle Zélande, de sa formation géologique aux œuvres d’art moderne en passant par la faune, les pionniers et bien entendu la culture Maori. On peut y passer des jours et des jours sans arriver à en faire véritablement le tour. C’est varié, ludique, pédagogique, interactif et « distractif » (Golden Days, une brocante qui prend vie et retrace les moments amusants ou poignants des 100 dernières années de l’histoire néo-zélandaise, est notamment assez surprenante). B.R.A.V.O. la Kapitale………….. 

Objectif principal de notre voyage, le Taranaki ou la « Montagne stérile », un magnifique cône de 2518 m  toujours enneigé près de la côte Ouest de l’île du Nord. HEUreusement qu’on a réussi à le voir chemin faisant car arrivées à destination, à Stratford, quid du fameux Mont qui s’est planqué dans les nuages. Grrrrrrrrrr, Brrrrrrrrrrrrrr, Frrrrrrrrrrrrrrrrr, ça faich…  

Puisqu’il en est ainsi, on va se la jouer genre cinéma mais côté décors… Entre le Taranaki Pioneer Village (« Reculez dans le temps et l’expérience que vous antan petite promenade-souvenir et découvrir notre patrimoine local »  dit la brochure pour une fois « en Français ») et les bleds alentours, comme celui charmant de Opunake, faut dire qu’on est servies ! Faute de vues on s’fait d’là toile.

Comme on n’a pas réussi à se le faire par devant, alors on passe par derrière (Hé hé !). Glop glop, entre deux nuages on réussit à voir la bête (le Mont Taranaki) de notre super spot de camping face, une fois de plus, à la mer de Tasmanie. Il fait bô, New Plymouth le soir s’habille de lumières et nous, nous en profitons pour faire une petite pause glandouille au soleil avant ce qui va être le déluge………………..