Le blog de Les agitées du globe

Aujourd’hui, juste 280 kms à parcourir pour atteindre Kununurra en passant par Timber Creek. "Boab tree" et savane vont illustrer notre paysage durant tout le trajet. A destination nous élisons domicile pour quelques jours (histoire de se poser un peu) au Kununurra Lakeside  Resort en bordure du lagon de Lily Creek farci d’oiseaux et autres bestioles. Notre emplacement, fréquenté par quelques visiteurs originaux, est génial avec une vue magnifique. Ça fait du bien de ne plus bouffer de poussière !!!!!!!!!!!!!!!

Entre deux siestes, on se fait quelques petites balades pittoresques, notamment dans le parc national de Mirima une sorte de mini Bungle Bungle, et à Ivanhoe Crossing sur l’Ord River  sans oublier le point de vue sur la ville charmante de Kununurra. C’est bien, c’est paisible, le bar du camping est sympa, alors on se la joue cool Raoul……………………

Opération on remonte pour avoir un peu plus chaud, notre premier objectif atteindre Tennant Creek 500 km plus haut pour une petite étape repos. Sur notre route, après avoir franchi le tropique du Capricorne, on croise la route de quelques beaux « Road Train » de plus de 50 mètres de long et en autres bleds Wycliffe, une « ville » renommée pour ses apparitions d’OVNI. Top kitch comme endroit, on croit rêver !

 Quelques kms plus loin, les Devil's Marbles sont en vue. Malgré un super spot pour camper et après une belle balade parmi de très grosses crottes bien formées, on continue de tailler la route car il fait un froid de canard. Ce soir on boira notre petite bière sur la terrasse du bar du camping réchauffées par un chauffage gaz !

Le lendemain, après avoir visité le centre culturel aborigène Nymkka Nyunyu de Tennant Creek, où nous allons apprendre à cuire le kangourou à la manière aborigène (trop géniale comme méthode : d’abord il faut chasser un kangourou, ensuite il faut faire un feu de bois à côté d’un trou dans la terre puis il faut jeter le kangourou dans les flammes afin de l’épiler. Après l’avoir gratté et avoir enlevé quelques viscères, il faut le mettre dans le trou avec les braises et recouvrir de terre. Au bout d’un certain temps on déterre et on mange avec les mains, miam miam miam !),  nous mettons le cap sur Dunmarra. Sur la route on croise New Castle Waters, un des plus grands ranchs de la région (10 000 km2) où se trouve une ville fantôme qui fut jadis très animée lors de transits du bétail et, arrivées à destination nous élisons domicile dans une « station-service camping motel » où un petit vieux « routard depuis toujours» de 85 ans nous entreprend…, hum ! hum ! C’est dans cet endroit  que nous apercevrons de nuit nos premiers kangourous vivants (les bords de routes étant jonchés de kangourous morts), des petits Wallabies curieux de notre campement.

Cap sur l’île continent, pour la quatrième fois nous partons à la découverte de l’Australie. Au passage, on jette un petit coup d’œil à l’île au grand nuage blanc, la Nouvelle Zélande, puis on fait une petite escale d’une nuit à Sydney. Brrrrrrrrrrrrrr, ça caille, on ne sait plus trop ce que c’est que la froidure du froid !!!!!  Vite rallions Alice Springs, le point de départ de notre périple dans les Territoires du Nord et l’Ouest Australien.

 Finalement il fait froid aussi à Alice Springs. Heureusement, le jour de la course de chameaux le soleil est de la partie pour nous réchauffer un peu. Nous sommes samedi 9 juillet et, dans une ambiance très campagnarde et familiale, nous assistons à notre première Camel Cup avec la sensation étrange de cramer en gelant à cause d’un soleil très dardant et d’un vent glacial.

Le spectacle bien qu’original étant un peu mou, nous décidons de regagner la ville à pied en longeant la Todd River qui comme à l’accoutumée est ponctuée de ses attroupements d’Aborigènes.   Cette rivière est tellement sèche, qu’une fois par an elle est le théâtre d’une régate « maman les pt’its bateaux ils ont des pieds ! ». Puis, incontournable en Australie, d’ailleurs tout au long de notre voyage on va s’en taper un max, le coucher de soleil va nous attirer en haut de Anzac Hill et nous offrir un beau spectacle sur les Mac Donnell Ranges.

Dimanche, vu la mortitude de la ville depuis notre arrivée, nous sommes très surprises de trouver de l’animation dans les rues. Alors qu’il fait un froid de chien, voir même qu’il tombe quelques gouttes, nous nous baladons à travers les étals du marché  installé sur le « Mall ». Il n’y a rien de bien transcendant à acheter sauf si l’on a gardé l’esprit très baba cool. Un petit saut jusqu’à Araluen Cultural Precinct, haut lieu de la culture aborigène, et ce sera l’heure de la VB (de la bière bien sûr !) dans notre pub favori. Demain nous allons prendre possession de « l’engin » qui sera notre futur home sweet home jusqu’à Darwin…   

Vendredi 15 avril 9h30 : Tahiti, base de départ de la croisière Aranui

Alors que nous prenons notre dernier petit déjeuner à bord, Tahiti se dessine devant nous. Nous sommes bel et bien de retour à la case départ. La croisière s’achève là, l’Aranui c’est fini et dire que………

Embarqués dans le même bateau pendant une quinzaine de jours, ça crée forcement des liens ! Outre l’équipage, les serveurs et animateurs du bord (dont le très gentil Manaarii danseur, chanteur, musicien, chorégraphe…) nous avons également rencontré pas mal de gens, aussi divers que variés.

Par exemple, le célèbre Georges, un ingénieur à l’origine de la fabrication du bateau qui a été "vendu" avec celui-ci, Eugène et Annie, deux Nivernais impayables en croisière à l’occasion de leurs 50 ans de mariage, Doris et Frank, des canadiens de Halifax (Nouvelle Ecosse) très canadiens, André, un ancien élève d'Anne il y a 10 ans à Papara, Aline et Serge, un super couple très pêchu vivant à San Francisco, Patricia Regis et leurs deux ados, des profs de Tahiti toujours prêts à festoyer et puis aussi Susanne et son mari, des américains « so British », sans oublier toutes les filles du dortoir (pour la plupart des instits spécialisées), Monique, Pascale, Josiane, Claude, Brigitte, Annick, Denise, Barbara, Jackie, Dominique…

Coïncidence ou pas ? Lors de cette croisière le dortoir était presque en totalité (18 lits) occupé par des filles (seuls 4 représentants le la gente masculine, dont nos 2 balaises et charmants allemand voisins de pieds). Alors on se pose des questions, serait-ce parce-que :

-       Les filles ne sont pas assez riches pour se payer des cabines

-       Les filles ça a peur de dormir seules

-       Les filles du navire sont les seules encore capables de grimper dans les couchettes du haut

-       Les filles ça aime bien dormir avec les filles

-       Y’a finalement quasi que des filles pour avoir envie de passer 15 jours en colo sur un bateau pour découvrir des îles perdues au milieu de nulle part où il n’y a même pas un seul bar ni une seule boite de nuit !!!

-       Les filles ça n’a pas peur de se promener en petite culotte en public

-       Les filles ça sent tellement bon qu’on peut les entasser dans quelques m2 sans que ça dégage de mauvaises odeurs

-       Les filles sont les dernières aventurières des mers du sud

 Si vous avez une idée de réponse n’hésitez pas à envoyer vos commentaires !

Cette fois-ci, l’Aranui c’est bien fini…………………………………………

Mardi 12 avril 6h/15h30 : Nuku Hiva et Ua Pou, le retour

Avant de refaire un petit stop sur Ua Pou, qui sera notre dernière escale Marquisienne, nous faisons de nouveau halte sur l’île que nous avons habitée deux années durant, Nuku Hiva.

Le petit quai de Taiohae a quelque peu changé puisqu’il accueille désormais le marché artisanal et quelques commerces et snacks. Par contre, le reste n’a guerre bougé, même si les employés municipaux chargés de l’entretien de la commune ont pris quelques kilos supplémentaires. La prison, la banque Socredo et son arbre à saucisses, le collège, le fare potee et le site archéologique de Temehea en front de mer sont toujours à la même place. Rue Lirzin, celle dans laquelle nous habitions, nos deux anciennes maisons, « Kakine » la première et « Kenana » la deuxième ont-elles en revanche assez mal vieilli !!!

Séquence émotion quand nous quitterons la baie de Taioahe en jetant nos couronnes de tête à la mer. Bye bye Nuku Hiva……………………..

A suivre.........