Le blog de Les agitées du globe

  Aujourd’hui nous avons un peu de culture à notre programme car si Honolulu, capitale de l’île d’Oahu, est une ville moderne, très américaine, avec ses gratte-ciel et ses centres commerciaux, comme celui de l’Ala Moana Center (un des plus grands d’Amérique), elle recèle tout de même quelques sites interculturels intéressants. Cap donc sur Chinatown, Capitol District, les parcs tropicaux entourant le vieux palais Lolani (celui de la reine Lili’uokalani), les endroits où a vécu l’enfant du pays, Barack Obama, le Bishop Museum (que nous ne visiterons pas)…  

 Incontournable également, le Punchbowl National Cemetery (en forme d’aigle vu du ciel), où sont enterrés plus de 40 000 victimes de la guerre du pacifique, et bien entendu le site de Pearl Harbour et son mémorial, passage obligé des touristes américains. Au vu de ce qu’on voit, on imagine aisément qu’il ne faisait pas bon se trouver là le tristement fameux 7 décembre 1941, jour de l’attaque fulgurante des Japonais !

 Après tous ces endroits chargés d’histoire, il est temps de prendre un peu de bon temps en se restaurant, se désaltérant et en se régalant des danses Hawaiiennes présentes à tous les coins de rues. Pour ce faire, les petits trolleys très colorés sont un moyen de transport idéal et nos jambes et nos pieds apprécient beaucoup !  

A suivre...

  A peine quelques minutes de vol et nous voilà débarquant sur l’île de Maui, la plus visitée de l’archipel après O’ahu. Elle est envahie de touristes sur son aile ouest et notamment à Kihai, là où nous avons élu domicile au Sunseeker, notre  base. Cette partie là de la côte ressemble un peu a Saint Jean de Mont (les plages, les boutiques, les snacks, les condos) puis ensuite à Beverly Hills (villa somptueuses, magasins de luxe, golf…) pour finir par la pointe du Raz dans la baie de Lapérouse (lave et côte déchiquetée balayée par le vent et les vagues).

 Bon tout ça c’est bien beau mais pour plus d’exotisme nous partons rendre visite au majestueux Hale'a'kala « maison du soleil », le plus grand volcan en sommeil du monde. Ne doutant de rien nous partons faire un petit tour dans son immense caldeira étendue sur 35 km de diamètre. On a juste oublié qu’il faudrait le remonter ce petit sentier cheminant dans de magnifiques paysages lunaires. Il descendait pourtant, semblait-il, en pente douce !!!! Dur dur la côte au retour, surtout à 3 055 m d’altitude, on en bavera des ronds de chapeaux.  

 Réputée pour ses plages, l’île offre des spots de planche à voile et de surf de renommée mondiale mais nous n’aurons pas véritablement l’occasion de voir grand grand chose (Quid des beaux surfeurs bronzés !). On s’essaiera tout de même à la baignade, avec en ligne de mire le beau cratère de Molokini Island, en tentant d’oublier les eaux turquoise et chaudes de notre lagon polynésien !

 Aujourd’hui la Hana Highway est à notre programme. 600 virages, 54 ponts et un nombre indéterminable de cascades sont au menu. On s’attend donc à s’en mettre plein la vue mais que nenni, c’est joli, l’animation de bord de route est sympa (les perroquets qui pausent, les stands de dégustation de fruits exotiques, les petites cahutes de produits locaux…) mais pas de quoi en faire un fromage, surtout que la plaisanterie représente quelques 126 miles l’aller/retour, la route étant (pour les voitures de location) un cul de sac. Pour faire court, une bonne journée de bagnole quoi ! Heureusement, le soir pour s’en remettre on retrouvera nos potes pour une petite virée bars et restau………….

 Avant de quitter Maui, une visite s’impose au vieux port de Lahaina, ex capitale de l’île. La ville est très sympa et recèle un incroyable Banyan, aux 9 troncs principaux, qui occupe une place entière offrant ainsi de l’ombre aux camelots et artistes en tous genres qui y étalent leurs marchandises. Bien évidement, c’est là que l’on sacrifiera à la tradition Hawaiienne de manger la fameuse Shave Ice (pas trop fameuse finalement), en fait de la glace pilée arrosée de sirops divers !

 Bye Bye Maui, cap sur Honolulu.

  A suivre…

A peine débarquées de l’avion et embarquées dans notre chariote de location nous sommes épatatées par le paysage à la fois aride et noir mais aussi très mis en couleur par les fleurs et les tags (faits en pierres peintes en blanc) qu’offre la plus grande île de l’archipel (10 461 km²) baptisée Big Island ou bien Hawaii au choix. C’est assez chouette, mais pas trop le temps de s’extasier, nous avons de la route à faire (92 miles) pour rejoindre Hilo qui sera notre base pour accéder au parc des volcans. De villes très cow-boys, comme celle de Waimea, en paysages marins, le tapis de bitume se déroule devant nous.

 Hilo, Hilo, deux nuits d’arrêt à l’Uncle Billy’s Hôtel (très défraîchi dirons-nous) et son jardin tropical infernal, car squatté par une multitude d’oiseaux piailleurs et brailleurs, surtout au lever et au coucher du soleil (mais où sont donc passées nos boules Quiès ?).

La ville est un poil tristouille malgré ses magnifiques arbres et ses quelques immeubles art-déco  et nous allons devoir, malgré un arpentage des rues en bonne et due forme, échouer dans une taverne glauquisime pour savourer enfin une petite bignouse !

Aujourd’hui nous rendons une grande visite au Parc National des Volcans et surtout au Kilauea qui, a ce qu’on dit, depuis 25 ans émet des coulées de lave sans presque discontinuer. Des queues Marie Louise, la lave en fusion que nenni, que des crachotis de vapeur et un beau panache de fumée ! Pfffffffffffffffuit.

Bon d’accord c’est assez choli tout de même et la balade est très sympa avec vue sur mer, surtout au bout de la Chain of Craters Road qui a été coupée dernièrement par une coulée de lave. Pleins de cacas mous tout durs à se mettre sous la semelle, c’est le pied !

A suivre…

Qui l’eut cru ? Mars 2012, une super soirée surprise avec que des Sylvettes lookées années 70 pour fêter quelques 20 ans !!! Il faut bien avouer que ça troue le…

Ça commence fort, invitée à une petite soirée chez Martine, j’ai la désagréable surprise de  me faire claquer la porte au nez par Anne qui entre comme une furie sur le lieu de son crime. Interloquée j’ouvre la porte à mon tour pour y découvrir derrière une chorale de Sylvettes  qui entonne une version revue et corrigée de "Résiste" de France Gall. Incroyable comme effet, je ne reconnais personne !

 L’ambiance est aux crinières blondes et gros lolos, sans oublier les tenues kitchisimes des folles années de mes 20 printemps.

Entre un quizz Sylvette qui met en action la matière grise des convives (pour ceux qui en ont une bien évidemment), les bons plats aux saveurs créoles préparés par Thierry,

les séquences « on transpire sur la piste de danse »,

la soirée est émaillée de multiples surprises, dont la prestation de Laetitia et Anne dans une version spéciale de "Ma Préférence" de Julien Clerc. Puis arrive le moment émotion où il faut souffler les bougies des super gâteaux, BRAVO notamment pour le gâteau lagon plein de couleurs et de petits messages , et ouvrir les cadeaux. Finalement c’est épatant d’avoir 20 ans !!!

Depuis cette fameuse Soirée Surprise Sylvettes (pas les mêmes 3 S qu’évoque une certaine chanson, bien qu’aussi fun), je souffre d’un étrange syndrome de persécution par moi-même. Je redoute de croiser des crinières blondes au coin des rues, je vois partout d’opulentes poitrines, j’appréhende de trouver des caniches crevés au bord des routes… 

Alors, n’écoutant que mon courage,  j’ai décidé de prendre contact avec mon sosie (Catherine Deneuve bien sur selon un commerçant de Raiatea) pour savoir si elle souffre du même syndrome que moi et si elle a un remède à me conseiller. Moi j’ai bien quelques idées pour résoudre mon problème, entre arrêter de fumer la moquette, me métamorphoser en tupa et rester dans mon trou, faire don de mes seins aux prothésistes dans la tourmente en ce moment, ou encore changer de look pour davantage ressembler à ma petite sœur Claudia Schiffer, mais je préfère attendre son avis probablement très éclairé !

En attendant je soigne d’autres maux, mon mal aux cheveux, le poids des ans, sans oublier mon trou de balle car je dois bien l’avouer, cette soirée surprise organisée de main de maître par Anne m’a bel et bien « troué le cul » !!!!!

Aujourd’hui c’est du sérieux, le tour de l’île est au menu avec une attaque par le belvédère de Vaiautea en direction de la baie de Hurepiti, dite des Popaa, où le peintre Octave Morillot avait élu domicile en 1905. On traverse sereinement le village de Haamene puis, bon sang, ça se met grimper, grimper, et regrimper. Finalement ça grimpera pas mal, dur dur la côte !!!

Heureusement, au bout de l’effort la vue sur les baies de Haamene et Hurepiti sont au rendez-vous et c’est avec la banane que la troupe aborde la descente vers Tiva sur la côte ouest.

C’est pile poil à l’heure du début de l’office que nous arrivons au joli temple de Tiva (l’un des monuments les plus célèbres de l’île) où nous faisons escale au pied du vieux Tou, un arbre trapu en fleurs et en fruits toute l’année. Et pendant que certains prient, les souris dansent…

Avec Bora Bora comme toile de fond nous continuons notre route en bord de lagon et traversons les villages de Tapuamu et Murifenua avant d’arriver à la capitale de l’île, la petite bourgade de Patio. C’est bien, c’est cool, c’est plat…………………………………

Centre administratif, le village de Patio sera notre escale pique nique. Un petit bain apéritif s’avère salutaire avant d’attaquer coppa tomates et autres œufs durs et de flemmarder en bord de mer en compagnie des villageois. Tout est calme, reposé, entends-tu les…

Un petit tour à l’église Saint Clément de Patio (où est arrivé le chemin de croix) pour voir sa cloche, soit disant une réplique exacte de celle de Saint Pierre de Rome, qui aurait été donnée par l’église catholique Tchèque, et c’est reparti en direction de l’Est maintenant.

De lagunes en cocoteraies, en passant par la montagne au profil du dieu Hiro, ou encore par quelques lieux de culte, notre périple se poursuit via Hipu et Faaaha qui nous ramène à notre base de départ. Nous venons de parcourir un peu moins d’une cinquantaine de kilomètres alors un nouveau bain au bout de ponton est le bienvenu avant le ti punch du soir et le crabe au citron vert de Léo notre hôte.

A suivre (J3)…